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16 août 2008

Déplacements verts à Toulouse.

La mairie de Toulouse et la jeune société Cycloville proposent des trajets aux plus de soixante ans.

Sébastien Marti

Bernard Marquié, Cécile Ramos et Philippe Goirand, installés dans un vélo-taxi. Photo DDM, Frédéric Charmeux.
Bernard Marquié, Cécile Ramos et Philippe Goirand, installés dans un vélo-taxi. Photo DDM, Frédéric Charmeux.
Tout juste retraité, René, soixante ans, vient de prendre la nouvelle carte senior « vélo-taxi », proposée par la mairie de Toulouse et la petite société Cycloville, qui exploite au centre-ville de Toulouse, depuis le début de l'été, ce système 100 % écolo de transport à la demande. Pour 5 €, la carte, réservée aux personnes de plus de soixante ans, donne droit jusqu'au 12 octobre à deux trajets par jour pendant un mois. « C'est une super idée, complètement adaptée aux gens qui veulent faire leur marché et ramener leurs courses sans se fatiguer. On peut comme ça aller de chez soi au marché Victor-Hugo. Et puis c'est sympa, on peut parler avec le chauffeur », affirme René qui vient de s'installer à Toulouse. « Cycloville est déjà présent à Lille, Les Sables d'Olonnes et Pau. Mais la ville de Toulouse est la première collectivité en France à oser franchir le cap », explique le gérant de Cycloville à Toulouse, Cyril Marcerou. « Pour l'instant, c'est une expérimentation. Nous verrons dans deux mois », précise le conseiller municipal délégué aux pistes cyclables, Philippe Goirand, qui présentait hier l'opération avec l'adjoint aux déplacements, Bernard Marquié, et l'élue aux seniors, Cécile Ramos. « Nous souhaitons développer les modes alternatifs à la voiture mais aussi créer du lien social », poursuit Philippe Goirand. Selon Cécile Ramos, l'opération « s'inscrit dans la continuité des assises de la mobilité où les seniors avaient demandé un moyen innovant pour du transport à la demande. »
1 200 passagers déjà transportés
Cinq vélos-taxis sont actuellement en circulation dans le centre-ville, sur un périmètre qui suit les boulevards jusqu'aux allées Jules-Guesde et les allées Charles-de Fitte. En marge de l'opération promotionnelle destinée aux seniors, le système Cycloville réclame 1 € par kilomètre et par passager. 1 200 personnes ont ainsi été transportées depuis la mise en service de ces taxis à pédales, par ailleurs munis d'une assistance électrique en cas de coup de mou du chauffeur.
La ville de Toulouse est aujourd'hui très sollicitée par les modes de transports écolo : outre les vélos-taxis, la mairie a été démarchée par des systèmes d'auto-partage, de véhicule électrique ou de voiture à air comprimée. « Nous allons examiner tout cela sérieusement », dit Bernard Marquié.

Comment appeler son taxi ?

Pour grimper dans un taxi Cycloville, le plus simple est encore d'en arrêter un dans la rue. Sinon, on peut réserver ses déplacements auprès des trois points de ralliement (Jeanne-d'Arc, Esquirol et Jean-Jaurès), appeler le 05 61 48 06 35 ou se renseigner au point info seniors de la mairie de Toulouse au 0800 042 444.
Ces tricycles aménagés, de marque allemande, peuvent transporter jusqu'à deux adultes et un enfant sur leur banquette arrière. Les passagers sont protégés des intempéries par une coque en plastique. Les vélos-taxis circulent du lundi au samedi, de 11 heures à 19 heures.
www.cycloville.com

15 août 2008

Nostalgie.. 2: Vacances en Grèce.

 
 Elle nous a emmenés jusqu'en Grèce.
"NOTRE" plage en Crète, nous y avons souvent planté la tente.. Photos jaunies, photos de nos très jeunes années.
Nos parents aimaient partir à la découvertes de mondes inconnus..


Aujourd'hui, la même plage...

 
Située ici à Khersonisos.
 
C'est dans ces pays que j'ai appris que des hommes pouvaient en opprimer d'autres.
L'Espagne était sous le joug de Franco et la Grèce sous celui des colonels.
la Bulgarie était très dure et la Turquie était dangereuse...
Mes parents devaient aimer le danger.

En tout cas, ces voyages ont profondément marqués ma personnalité et m'ont rendue sûrement hypersensible à l'injustice.

Je me souviens de ces hommes et ces femmes qui racontaient leurs pays, à voix toujours basse par peur d'être entendus, pour témoigner auprès d'étrangers...

Ils racontaient la même histoire:
Un jour, le pays bascule dans la dictature..
Tout va très vite.. Soudain, la liberté n'est plus.

Tous les petits gestes qui nous font exister et auxquels on n'attache pas vraiement d'importance tout d'un coup deviennent interdits...
On ne vit plus l'esprit tranquille...
Tout est devenu artificiel pour ne pas risquer de se faire emprisonner pour rien...

Nostalgie..

 Quelques photos sorties de l'oubli m'ont replongée dans un océan de nostalgie...



 

Pour ma soeur...
Pour les souvenirs que nous n'évoquerons jamais...

Flamenco - 2

Cinq siècles après
l'Espagne paie encore pour avoir renié son héritage arabe et juif
Par Juan Goytisolo
Pendant des siècles et des siècles, l'Espagne des Chrétiens, des Arabes, et des Juifs, a développé une des cultures les plus brillantes que le monde ait connu. Puis les Chrétiens, ayant pris seul le pouvoir, chassèrent de la Péninsule, sous prétexte d'assurer la pureté de leur sang et de leur religion, les Juifs puis les Arabes, appauvrissant ainsi leur propre culture, jusqu'à la rendre quasiment exsangue... Il y a, pour chacun, quelques leçons à prendre de ce drame historique.

  

L'art est un domaine d'expression de ce métissage, en particulier la danse. 

Flamenco

 Classique



Plus moderne




Poème dédié aux enfants qui meurent de faim.

Je dédie ce poème aux enfants
du Tiers Monde…

 
Il sont très bien élevés les gosses qui meurent de faim:
Ils ne parlent pas la bouche pleine, ils ne gâchent pas leur pain.
Ne font pas de petits tas au bord de leur assiette
Ne font pas la grimace quand on enlève un plat.
Ils ne donnent pas au chien le gras de leur jambon.
Ils ont le coeur si lourd qu'ils vivent à genoux.
Pour avoir leur repas ils attendent bien sagement.
Non rassurez-vous, ils ne vont pas crier.
Eux ils pleurent sans bruit, on ne les entend pas.
Ils sont si petits qu'on ne les voit même pas.
Ils cherchent stoïquement du riz dans la poussière.
Mais ils ferment les yeux quand l'estomac se tord.
Non, non soyez tranquilles, ils ne vont pas crier.
Ils n'en ont plus la force: seuls les yeux peuvent parler.
Ils vont croiser leur bras sur leurs ventres gonflés
Ils vont prendre la pose pour faire un bon cliché.
Ils mourront doucement, sans bruit, sans déranger.
Ces petits enfants là, ils sont si bien élevés...
 
Camille 17 ans




Source: Anonyme...www.lespasseurs.com

Il n'y a que la foi qui sauve

Sarkozy et le jeune africain

Les rêves d'un jeune africain qui croit en Nicolas Sarkozy et qui, comme ses congénères, attend beaucoup de lui.

En vacances, pourvu que ça dure.

Les congés payés, par Koram

La chanson "les congés payés" illustrée en photos.

Portraits de femmes

500 ans de portraits de femmes

Un passage en revue des plus belles toiles grâce à une technique de morphing.

14 août 2008

Insolite à visiter.

musee robert tatin

 
Dans le Jardin des méditations, le visiteur découvre Notre-Dame-Tout-Le-Monde, un obélisque reliant la terre et le ciel. © J.B. Deguara / CDT 53

 
Le musée Robert Tatin
Entre Rennes et Angers, le petit village de Cossé-le-Vivien recèle un petit trésor inattendu. Œuvre d'un artiste excentrique, ce musée est un temple dédié à l'art et à l'humanité construit en pleine nature. Le visiteur s'y promène et découvre la vie intérieure de l'artiste à travers ses sculptures de grands hommes qui l'ont marqué. A l'intérieur, céramiques, dessins, aquarelles, peintures et tapisseries illustrent les multiples talents de cet autodidacte.
 Diaporama : 15 photos
Adresse : la Maison des Champs, "La Frénouse", 53230 Cossé-le-Vivien (Mayenne)
Ouverture : tous les jours d'octobre à mars de 14h à 18h et d'avril jusqu'en septembre de 10h à 19h
Fermeture : 25 décembre et mois de janvier
Tarif : 7.20 euros

SERVICES
Restaurants : trouver une table
Hébergements : réserver un hôtel
Guide des régions : consulter

11 août 2008

Carla et le Dalaï-Lama: au pays des Droits de l'Homme.

Carla chantait cette chanson de Serge Gainsbourg:



Tu t'en vas à la dérive
Sur la rivière du souvenir
Et moi, courant sur la rive,
Je te crie de revenir
Mais, lentement, tu t'éloignes
Et dans ma course éperdue,
Peu à peu, je te regagne
Un peu de terrain perdu.

De temps en temps, tu t'enfonces
Dans le liquide mouvant
Ou bien, frôlant quelques ronces,
Tu hésites et tu m'attends
En te cachant la figure
Dans ta robe retroussée,
De peur que ne te défigurent
Et la honte et les regrets.

Tu n'es plus qu'une pauvre épave,
Chienne crevée au fil de l'eau
Mais je reste ton esclave
Et plonge dans le ruisseau
Quand le souvenir s'arrête
Et l'océan de l'oublie,
Brisant nos cœurs et nos têtes,
A jamais, nous réunit.



Que Monsieur Gainsbourg me pardonne de détourner ainsi sa chanson.